Cuisses

Les disgrâces qui affectent les cuisses sont particulièrement mal vécues et la demande de réparation est donc forte.

Il peut s’agir d’une surcharge graisseuse, notamment à la face externe (« culotte de cheval ») ou la face interne des cuisses, pouvant même devenir gênant à la marche à cause du frottement. Au problème de l’excès de graisse peut s’associer un excès de peau, surtout à la face interne des cuisse où la peau, très fine, est rapidement dégradée par le vieillissement naturel ou par les variations pondérales comme dans les séquelles d’amaigrissement après chirurgie bariatrique.

La surcharge graisseuse peut être traitée par lipoaspiration mais lorsqu’il existe un relachement de la peau, la lipoaspiration isolée sera insuffisante et il faudra alors retendre la peau en ayant recoure à un lifting crural ou de la face interne des cuisses ou encore appelé cruroplastie.

Lipoaspiration

Liposuction

DÉTAILS

OBJECTIF

Supprimer radicalement et définitivement les surcharges de graisse localisées pour affiner les cuisses et embellir la silhouette.

ANESTHÉSIE

Anesthésie locale ou générale

INTERVENTION

Les incisions sont courtes (de l’ordre de 3 ou 4 millimètres) et discrètes, car le plus souvent cachées dans un pli naturel. Après infiltration d’une solution tumescente, et grâce à l’utilisation de fines canules mousses, à bout arrondi, non tranchant, perforées à leur extrémité de plusieurs orifices et connectées à un circuit fermé dans lequel sera créée une pression négative, les amas de graisses sont facilement aspirés. En fin d’intervention, une lipoaspiration superficielle va permettre une rétraction cutanée. Le résultat post opératoire est prédictible puisque le résultat peut être déjà évalué pendant l’opération, au contraire des autres techniques alternatives (cryolipolyse ou injection d’acide déoxycholique).
La canule peut aussi être connecté à une simple seringue dont le vide lui-même va créer une pression négative, on parle de liposuccion douce.
En fin d’intervention une compression modelante visant à limiter l’oedème post opératoire est realisée le plus souvent à l’aide d’un panty adapté ou de bandes élastiques.

SÉJOUR

Ambulatoire ou 1 nuit

DURÉE OPÉRATOIRE

1 à 2 heures

SUITES POST-OPÉRATOIRE

Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) apparaissent au niveau des régions traitées, et se résorberont dans un délai de 10 à 20 jours après l’intervention.
Les douleurs sont variables, mais elles sont en règle générale peu importantes, grâce à l’utilisation des canules très fines.
Il n’y a pas de fils à retirer (fils résorbables)
Le port d’un vêtement de contention élastique est conseillé pendant 2 à 4 semaines.

EVICTION SOCIALE

Aucune

CONVALESCENCE

Une activité normale pourra être reprise 2 à 10 jours après l’intervention, là aussi en fonction de l’importance de la lipoaspiration et du type d’activité professionnelle.
On peut prévoir une reprise de l’activité sportive 3 semaines après l’intervention.

RÉSULTAT

C’est seulement au bout de 3 semaines, et après la résorption de l’œdème, que le résultat commencera à apparaître. La peau mettra environ 3 à 6 mois pour se rétracter complètement sur les nouveaux galbes et se réadapter à la nouvelle silhouette. Dans la mesure où les cellules graisseuses n’ont pas la faculté de se re-multiplier, il n’y aura pas de récidive.

COMPLICATIONS

Comme pour toute intervention chirurgicale il existe un risque de complications, qui vous seront expliquées lors de votre consultation.

Cryolipolyse coolscupting®

Cruroplastie ou lifting des cuisses

DÉTAILS

OBJECTIF

Affiner et lifter la face interne des cuisses

ANESTHÉSIE

Anesthésie générale

SÉJOUR

Ambulatoire jusqu’à 2 nuits

DURÉE OPÉRATOIRE

2 à 3 heures

INTERVENTION

L’intervention débute par une lipoaspiration. L’excès de peau est ensuite enlevé, laissant une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie.
Technique horizontale pure : On l’utilise lorsque l’excès en longueur est prédominant. Il se traite en tirant la peau vers le haut « comme on remonte un pantalon ». La cicatrice part du pli de l’aine. Elle se prolonge ensuite dans le sillon entre le périnée et le haut de la face interne de la cuisse, et se poursuit en arrière jusqu’au pli fessier où elle se termine.
Technique verticale pure : L’excès en largeur est prédominant et se traite « comme on rétrécit un pantalon ». La cicatrice verticale est située le long de l’intérieur de la cuisse. Elle est plus ou moins longue (et donc plus ou moins visible) suivant l’importance de l’excès de peau. Elle peut donc être limitée au tiers supérieur de la cuisse et dans ce cas là elle très discrète. Lorsque l’excès est important, comme après une perte de poids massive par exemple, elle peut descendre jusqu’au genou.
Technique mixte : les deux techniques sont souvent associées lorsqu’il y a présence des deux excès de peau. On obtient ainsi une cicatrice en L inversée ou en T.
En fin d’intervention, on réalise un pansement à l’aide de bandes élastiques collantes ou bien on met en place un panty de liposuccion.

SUITES POST-OPÉRATOIRE

Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention.
Les douleurs sont en règle générale très supportables avec un traitement adapté, à type de courbatures, de tiraillements ou d’élancements.
La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture. Par ailleurs, la cicatrice est située au fond d’un profond sillon dans lequel il y a de l’humidité. La cicatrisation est donc toujours un peu plus longue qu’ailleurs en zone sèche. Durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal comme par exemple en s’asseyant.
Dans tous les cas, il s’agit d’une chirurgie un peu invalidante car il y a gêne à la marche simplement à cause de la topographie des zones opérées.

CONVALESCENCE

Il y a lieu de prévoir un arrêt de travail de 1 à 3 semaines, en fonction de la nature de l’activité professionnelle.
La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 6ème semaine post-opératoire.

RÉSULTAT

Il n’est apprécié qu’à partir d’un délai de 6 à 12 mois après l’intervention. Il convient, en effet, d’avoir la patience d’attendre le temps nécessaire à l’atténuation de la cicatrice.

COMPLICATIONS

Comme pour toute intervention chirurgicale il existe un risque de complications, qui vous seront expliquées lors de votre consultation.